6 choses que j’ai apprises en tant qu’auteure autoéditée

 

J’ai publié mon premier roman en 2014. Ça fait donc déjà quelques années que je suis officiellement une auteure!

 

J’ai appris beaucoup de choses depuis ce premier roman, et je sais que je vais continuer d’apprendre tout au long de mon parcours. (Après tout, s’il n’y avait plus rien à apprendre, à découvrir ou à essayer... ça serait un peu plate, non?)

 

Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous partager quelques réflexions... Peut-être que ça pourrait être utile à quelqu’un qui en est au début de sa carrière d’auteur ou d’auteure, en autoédition ou avec une maison d’édition.

 

Voici donc 6 choses que j’ai apprises en tant qu’auteure autoéditée!

 

1. Ce n’est pas une bonne idée de n’offrir qu’un format de livre

 

Je préfère les vrais livres, c’est-à-dire les livres en papier, aux livres numériques. Mais je sais que d’autres préfèrent les livres numériques, et que c’est une bonne idée d’offrir les deux aux gens.

 

Malgré tout, ça m’est arrivé d’offrir seulement une option. Pour mon guide Comment écrire un livre, par exemple, je voulais au départ seulement l’offrir en format numérique.

 

Pourquoi? Parce que je considérais que ce livre n’était pas aussi «important» qu’un roman. Aussi parce qu’il est très court. Et surtout parce que pour moi, créer seulement un livre numérique, c’est moins compliqué (et moins coûteux) que de créer aussi un vrai livre.

 

Mais dès le début, des gens me demandaient si mon guide était aussi disponible en papier... Bon, je n’ai pas eu des centaines de demandes. Mais suffisamment pour me convaincre d’en créer aussi une version papier.

 

À l’avenir, je vais continuer à faire l’effort d’offrir les deux options à la sortie de mes livres. Je pense que ça en vaut la peine!

 

2. C’est impossible de faire plaisir à tout le monde

 

Ça, c’est une règle qui s’applique à la vie de manière générale!

 

Bien sûr, c’est impossible d’écrire des livres qui vont plaire à tout le monde. Mais ce n’est pas exactement de ça que je veux parler ici...

 

Mes premiers livres autoédités, je les ai publiés sur la plateforme Lulu. J’aime bien leur service, mais je dois avouer que jamais personne n’a acheté un de mes livres en passant par Lulu. Jamais. Pas une seule fois.

 

Donc, pour créer la version papier de mon dernier livre, j’ai décidé d’essayer les services de publication d’Amazon. Après tout, plusieurs personnes magasinent sur Amazon, et plusieurs y achètent des livres. Alors pourquoi pas?

 

Mais dès que mon livre a été disponible en version papier sur Amazon, et que je l’ai annoncé sur Facebook, une personne s’est empressée de déclarer : «Ça serait le fun qu’il ne soit pas offert que sur Amazon!»

 

Il y a aussi des gens qui ne veulent pas acheter en ligne, pour différentes raisons, et préfèrent passer directement par moi. Je pense que peu importe quelle plateforme on choisit pour publier et vendre ses livres, il va toujours y avoir des gens qui ne trouveront pas ça pratique.

 

Bien sûr, c’est impossible (ou très difficile, en tout cas!) d’offrir ses livres absolument partout... Alors je dirais que l’important, c’est de choisir où on veut mettre ses efforts.

 

Ah, et oui : quelques exemplaires de mon livre ont été achetés sur Amazon!

 

3. Des gens sont parfois prêts à se déplacer pour éviter les frais de livraison

 

Envoyer un livre par la poste, ça coûte cher. Sérieusement. Quand quelqu’un commande un livre à partir de mon site internet pour avoir une dédicace, je demande moins que le prix proposé par Postes Canada.

 

Parce que je me dis que moi, si je voulais acheter un livre et que la livraison coûtait aussi cher, je déciderais peut-être de laisser tomber.

 

Mais récemment, deux personnes m’ont contactée pour acheter des livres, et elles étaient prêtes à venir les chercher chez moi!

 

Je trouve ça le fun! Si j’avais une voiture, peut-être que j’offrirais la livraison gratuite aux gens de ma ville et des environs... Mais comme je suis à pied, ça ne me dérange pas du tout que des gens viennent chercher leurs livres.

 

4. Quand une personne veut vraiment un livre, elle peut être prête à tout pour se le procurer

 

Une des personnes qui m’ont contactée récemment l’a fait par téléphone. Mon numéro de téléphone n’est pas sur mon site internet, ni sur mes cartes d’affaires.

 

Mais cette personne avait vu un article parlant de mon plus récent livre, et elle voulait vraiment l’acheter. À un tel point qu’elle est allée voir dans les librairies, où il n’était pas. Elle a ensuite cherché mon numéro dans l’annuaire pour me demander si c’était possible d’acheter mon livre ailleurs que sur Amazon! Et elle était vraiment heureuse de pouvoir me l’acheter directement.

 

Ça m’a fait comprendre que quand une personne veut vraiment un livre, elle est prête à en faire beaucoup pour l’acheter. C’est une bonne nouvelle pour les auteurs, non?

 

Et je pense que, comme on ne sait jamais quand une personne va découvrir l’existence d’un de nos livres et vouloir se le procurer, c’est important d’essayer de faciliter la tâche à nos lecteurs potentiels.

 

Il faut essayer de se rendre visibles le plus possible. Être présents sur internet, bien sûr, mais aussi être prêts à accommoder les gens qui veulent nous lire, mais qui préfèrent ne pas acheter en ligne pour diverses raisons.

 

5. Les gens qui aiment lire aiment encourager les auteurs locaux

 

Selon moi, la principale raison pour laquelle les gens n’achètent pas de livres des auteurs locaux, c’est qu’ils ne savent pas qu’il y a des auteurs dans leur ville ou leur région.

 

Les gens qui aiment lire sont souvent heureux et fiers de découvrir des auteurs qui vivent près d’eux!

 

Le truc, encore une fois, c’est d’essayer de se rendre visibles autant que possible, et de saisir les opportunités de présenter son travail dans notre communauté. Les journalistes ne courent pas après les auteurs pour réaliser des entrevues, mais vous, vous pouvez contacter le ou la journaliste qui s’occupe de la section culturelle de votre journal local pour lui dire que vous aimeriez lui présenter votre nouveau livre.

 

6. C’est correct de demander aux gens de laisser un commentaire après leur lecture

 

Ça, c’est quelque chose que j’ai de la misère à faire, surtout de vive voix.

 

Mais récemment, j’ai pris la peine d’écrire un courriel à des gens qui m’ont commandé des livres. Un courriel très court pour leur dire que leur commande avait été postée, et pour leur donner un lien où c’était possible de commenter leur lecture.

 

Et ça a fonctionné! J’ai eu quelques commentaires sur mon blogue.

 

Je veux donc continuer d’envoyer des courriels aux gens qui commandent à partir de mon site... et peut-être qu’un jour, j’oserai proposer aux lecteurs que je rencontre de me laisser leurs commentaires!

 


 

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