Je ne vous cacherai pas, je n'avais pas vraiment envie d'écrire un article sur le blogue récemment. En fait, je ne savais pas trop ce que je pouvais raconter d'intéressant. Je dois dire que ces temps-ci, je suis tellement épuisée que j'ai l'impression de vivre sur le pilote automatique.
Depuis le début de la crise de la Covid-19, le stress envahit ma vie. Je n'ai jamais arrêté de travailler, mais je vis à la semaine, ne sachant jamais si la semaine prochaine, je serai mise à pied ou non. Les heures ont été coupées ce qui a un impact sur mon salaire hebdomadaire ce qui occasionne d'autres angoisses. Certains diront "au moins tu as toujours ton emploi". Certes, mais à quel prix?
Car mentalement, je suis épuisée. En plus de s'inquiéter pour le virus et la contamination, réaliser que beaucoup de gens autour de moi se plaisent à la maison avec l'aide financière d'urgence du gouvernement alors que moi, oh chanceuse que je suis, je rentre travailler tous les jours pour un salaire coupé qui s'apparente à l'aide d'urgence, c'est déprimant.
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À force de lutter comme la déprime, le stress et l'angoisse, mon corps peine à fonctionner chaque jour. Imaginez mon mental! Et qu'est-ce que cet épuisement mental a comme impact sur mon écriture? Il influence chaque mot que tape sur mon clavier!
À plusieurs reprises, j'ai regardé mon projet actuel et je
me disais : "OK! Je prends une pause. Je suis brûlée!" Oui, fatiguée,
épuisée, incapable d'aligner un mot après l'autre. J'avais de la difficulté à
tenir ma devise d'une phrase par jour.
C'est à ce moment-là que je me suis donné le droit de ne pas écrire. Parce que les circonstances actuelles sont particulièrement difficiles à gérer émotivement et physiquement, je me suis donné la permission de ne pas avoir envie d'écrire. Parce que l'écriture demande beaucoup de réflexion et de concentration, je me suis donné le droit de prendre le temps qu'il fallait pour retrouver l'énergie nécessaire pour créer.
Mais vous savez ce qu'il y a de plus magique dans tout cela? C'est que même si j'ai parfois pris des pauses journalières, c'est l'écriture qui m'a permis jusqu'à maintenant de garder la tête hors de l'eau. Le plaisir de retrouver mon histoire chaque soir me donne l'énergie nécessaire pour garder l'espoir que les choses vont s'arranger. Discuter avec mes bêtas-lectrices est enivrant et me permet de conserver mon momentum.
Parce que derrière chaque baisse de régime, il y a une
motivation pour nous aider à reprendre le rythme!
On lâche pas! On va s'en sortir!
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