Je suis toujours un peu impressionnée, mais surtout, un peu perplexe,
quand je vois des auteurs annoncer des choses de ce genre sur Facebook :
«Oh zut! Aujourd’hui je n’ai écrit que 1051 mots sur mon objectif de 2000 mots par jour!»
«Bonne nouvelle, il me reste 25 010 mots à écrire pour avoir fini mon roman!»
«Yeah!! Jusqu’à maintenant j’ai écrit 334 pages sur les 850 pages de mon roman! Ça avance vite!»
Bon, premièrement, comme j’écris sur du papier, c’est évident que je
ne sais pas combien de mots j’écris chaque fois que je m’installe à mon bureau.
Je ne vais certainement pas les compter à la main! (Ça serait interminable, et
ça me rappellerait l’école, quand il fallait compter nos mots à la fin d’une
composition écrite...)
Je peux quand même comprendre qu’un auteur puisse vouloir se donner un objectif
de mots à atteindre chaque jour. Je sais que ce n’est pas pour moi, parce que
ça ne ferait que me décourager et m’inciter à toujours revoir mon objectif à la
baisse... Mais si ça fonctionne bien pour d’autres, tant mieux!
Mais pour ce qui est de savoir, bien avant de l’avoir fini, combien de
pages ou combien de mots un roman va avoir...? Voyons, comment on fait pour
savoir ça? Je trouve ça vraiment trop bizarre!
Au pire, se dire «Oh, j’aimerais ça écrire un roman de 300 pages, cette
fois!»... Ok, c’est un objectif à atteindre. Mais on ne peut pas
savoir précisément combien de pages on va avoir au final, n’est-ce pas? Et
puis, si on se donne un objectif fixe de 300 pages, mais que notre histoire est
terminée après 242 pages... qu’est-ce qu’on fait? On ajoute des passages
inutiles pour remplir le reste? On écrit à double interligne?
Tout ça pour dire que je trouve ça bien mystérieux, les objectifs
numériques que se donnent certains auteurs... Moi, je préfère considérer que j’ai
une histoire à raconter, pas une équation mathématique à résoudre! Ça prendra
le nombre de mots et le nombre de pages que ça prendra...
Et vous, est-ce que vous avez des objectifs de mots ou de pages? Si oui,
est-ce qu’ils vous aident à progresser?
Super article ça Myriam!
RépondreEffacerJe le faisais sans doute moi aussi au début. C'est intéressant de recevoir des retours quand on atteint un certain nombre de mots Par contre, j'en viens à me demander si c'est sain! Veux veux pas, on fini toujours par se comparer... Si je peine à écrire une histoire et que je vois que l'autre à côté de moi écrit le double en peu de temps.. ça peu décourager
C'est clair que c'est rarement sain de se comparer! Par exemple, je sais que je n'écris pas très vite... mais je n'ai vraiment pas besoin de savoir, en chiffres, à quel point les autres sont plus rapides!
EffacerSi cela sert un objectif, pourquoi pas! Mais au final je ne crois pas que ça soit un critère déterminant. Les maisons d'éditions sont peut etre mieux en mesure de déterminer le format ou l'apparence du livre? Quand c'est propre a l'éditeur c'est à prendre en compte je crois.
RépondreEffacerC'est vrai, ça dépend surtout de l'éditeur!
Effacer