C’est l’histoire d’une écrivaine, d’une bière et d’un
article à terminer
Le curseur bondit sur la page blanche, attendant que je
termine ma réflexion. Je prends une gorgée de ma bière cuivrée qui glisse dans
ma gorge avec délice, puis je plonge mes doigts dans la boulinette d’olive
(Référence Boulinette: Astérix et Obélix. Je suis fan et je mets fin au débat
actuel !) pour en porter une à ma bouche.
Je grimace, mais j’aime le goût étrange que cela procure sur
ma langue. J’aime ce mélange qui vient pincer l’intérieur de mes joues à cause
de l’acidité. J’aurai probablement été plus combler avec des cacahuètes, me
suis-je dit avant de réaliser que je souriais.
Trouver l’inspiration sans trop se casser la caboche
Je souris parce que j’ai résisté toute la journée pour
écrire cet article, que je ne sache pas quoi raconter et comment le raconter.
Je souris parce que je m’observe et je me trouve coloré,
étrange et créative.
Je souris parce que j’utilise Scrivener et j’ai enfin
compris faire de la mise en page tout en me disant à moi-même d’arrêter de tout
vouloir contrôler et de juste lancer les mots sur la page sans me juger.
Et je reprends mon air sérieux parce que j’ai enfin trouvé
le sujet d’aujourd’hui.
Une question et des idées
Le sourire, le vrai, celui qui n’est pas forcé, vient par
lui-même. Il y a ces instants volés dans la journée qui nous mène à la légèreté
et au jeu. Quand on cesse de vouloir tout anticiper, qu’on ne provoque plus le
destin et qu’on accepte un bien-être simple, volatile, sans arrière-pensée, on
découvre que notre esprit fourmille de sujets et d’idées. Il suffit alors de le
poser ce sujet, là, sur la page et de découvrir les sensations qu’il remonte en
surface.
L’écriture est une chose complexe, mais c’est aussi un saut
vers le jeu qui se veut posséder le plus d’espace et d’autonomie. Le jeu n’a
pas de contrainte, n’a pas d’apriori, d’obligatoire ( je vous entends déjà
mentionner le jeu du calmar, cette série Netflix qui donne froid dans le dos).
Je parle évidemment d’un jeu, celui de l’écriture, qui vous laisse vous bercer
au gré de vos idées. Surtout quand on s’y autorise pleinement et sans jugement.
La question que je me suis posée et que je vous invite à
tenir comme réflexion c’est: quelle part de moi l’écriture nourrit-elle? Ou
pour mieux la formuler, on pourrait dire la chose suivante, est-ce que
l’écriture comble un de mes besoins ? Si oui, lequel et pourquoi ? Connaitre
vos besoins, vous permettra de les satisfaire et d’arrêter de combattre contre
votre joie.
L’écriture pour me soigner
Personnellement, j’ai toujours aimé les ateliers d’écriture
exploratoire, thérapeutique ou créative. J’ai animé et devrais en animer
d’autres de ces ateliers en lien avec la libération créative d’un individu.
Puisque l’imagination, écrire des histoires ( faire de la poésie) n’appartient
pas à une classe d’irréductible ( deuxième anecdote en lien avec
Asterix...désolé !)
Dans un de mes articles, je mentionnais qu’écrire était un
besoin vital, comme devoir respirer pour vivre. L’écriture est aussi mon moyen de communication, car personne ne
vient interrompre le fil de ma pensée.
Je parle sans devoir prouver quoique ce soit à personne. Il
n’y a que moi et mon intelligence créative. Il n’y a que moi pour digérer mes
peines et mes colères, trouver des solutions et radoter sur ce que j’ai besoin
de radoter.
L’écriture pour attirer l’attention
Il est important de bâtir notre égo et d’attirer l’attention
des bonnes personnes pour les bonnes raisons. J’aime que l’écriture me permette
d’échanger avec des individus qui ont d’autres opinions que la mienne, j’aime
lire sur les autres univers et les confronter.
Attirer l’attention, oui ! Certainement! Pour attirer le
regard des autres sur les sujets et les problèmes qui nous touchent
personnellement. Partager.
J’ai découvert la littérature LGBT et je suis fière de
développer des histoires de ce genre. Je considère que les relations par
exemple, ne devrait plus être vu comme une chose choquante. Il y a l’amour et
il y a… l’Amour! Et oui, je vais écrire sur le sujet pour attirer l’attention
sur un enjeu (oui encore en 2023) de notre société. La quête d'identité fait
partis de mes thèmes de prédilection.
L’écriture pour me surpasser
Sortons un peu du romantisme, du glamour, de la rêvasserie
et du fantasme qu’on associe rapidement à l’écriture ou les écrivains(es).
J’écris principalement pour me surpasser. Qu’est-ce que cela veut dire
exactement? Que j’aime les défis ? En fait, je n’aime pas la routine, je n’aime
pas le statu quo, je n’aime pas rien faire ou attendre, attendre d’apprendre
qu’on me donne.
J’ai eu la chance de découvrir le monde des livres très tôt
dans ma vie et de m’émouvoir d’univers. J’ai été réceptive, captivée,
intriguée.
L’écriture m’oblige tous les jours de garder cet état
d’esprit. L’écriture m’oblige à faire un paquet d’autres choses en dehors de
l’écriture: négocier des contrats, parler de mes besoins en correction, en
graphisme, faire de la mise en page, bloguer…
L’écriture me permet d’être multipassionnée, multipotentielle
et de m’accrocher à quelque chose qui me fait me sentir bien et meilleure.
Et toi ?
Je peux continuer d’énumérer les besoins que comble
l’écriture, mais je pense que tu as compris pourquoi c’était important dans ma
vie, mais on s'en moque. Qu’en est-il de tes besoins à toi ?
Si tu lis ce blogue, que tu t’intéresses à l’écriture sous
différent angle, que tu cherches de l’aide ou te rassurer sur les pensées qui
te traversent quand tu navigues ou te perds dans tes histoires, toi aussi, tu
dois sûrement rechercher à combler un besoin.
Fais-en un article Facebook si tu n’as pas de blogue comme
tel. Tik tok moi ça, si tu veux! Mais ne garde pas ça pour toi, partage-le.
Écris-nous en commentaire si j’ai raison de croire qu’on est fou et folle de
l’écriture, mais qu’on est plusieurs dans ce cas !
Excellent article Karine!
RépondreEffacerHé, je n'avais pas du tout vu passer la notification pour cet article-là!! J'adore tes réflexions... Pour moi, l'écriture c'est surtout un moyen de communication. Un moyen de découvrir et d'explorer qui je suis et ce que je pense, aussi. Et puis... ça doit faire trop longtemps que j'ai lu les Astérix et Obélix, parce que le mot boulinette ne me dit absolument rien? 🤔 Bon, il faut dire aussi que je n'aime pas les olives...
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