J'ai lancé mon nouveau bébé aujourd'hui!

 


 

Ça fait longtemps que je n’ai rien partagé ici... Je travaillais à la révision et à la publication de mon nouveau bébé, La quête de Marianne. (Oui, mes romans sont mes bébés.)

 

J’ai aussi préparé des cadeaux pour le temps des Fêtes... et j’ai attrapé la covid pour Noël. Quel beau cadeau! 😑

 

Mais me voici, enfin prête à lancer mon roman. Et j’ai choisi, plutôt que de vous le présenter sur le blogue des Trois auteures inconnues, de vous en partager un petit extrait. Disons que je n’ai pas envie de me répéter, et de copier et coller le résumé de mon roman partout où j’écris sur internet. 😉

 

Plongez donc avec moi dans le feu de l’action :

 

«Le vieil homme décida donc de s’approcher suffisamment du grand voilier pour être capable d’interpeller les gens qui se trouvaient à son bord. Dès que Jimmy et Marguerite seraient persuadés que ceux qui dirigeaient ce navire n’étaient pas de méchants pirates, dès qu’ils seraient enfin rassurés, ils pourraient revenir vers Port-d’Attaches, jeter l’ancre dans une baie, et déjeuner avant de rentrer à la marina.

Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme Elphéas l’avait prévu. Le vent était modéré, ce qui permit à la chaloupe à moteur de rattraper le navire à voiles, mais alors que Jimmy, grâce à ses jumelles, était capable de distinguer les traits de deux des hommes qui se trouvaient debout à la poupe du voilier, il y eut un bruit inquiétant, semblable à une petite explosion suivie d’un long râle mécanique. Le moteur de leur petite embarcation venait de s’arrêter.

Elphéas tenta de le redémarrer, mais il eut droit à un autre râle fatigué. Son cœur et sa gorge se serrèrent lorsqu’il finit par comprendre ce qui venait de se passer. Jimmy cessa de scruter le pont du navire à voiles avec ses jumelles, et il se tourna vers son grand-père.

– Qu’est-ce qui se passe? Pourquoi tu t’es arrêté, grand-père?

Elphéas baissa les yeux et humecta ses lèvres du bout de sa langue, comme si ce geste devait lui donner du courage.

– Pourquoi tu t’es arrêté? répéta Jimmy. On y était presque!

– Il n’y a plus d’essence, Jimmy, avoua le vieil homme d’une voix rongée par les remords. Il n’y en avait pas assez dans le bidon, et je n’en ai pas d’autre.

Jimmy cligna des yeux.

– Mais... Mais qu’est-ce qu’on va faire?

– Je crois bien qu’il va falloir se servir des rames, dit Elphéas. Peut-être que si on crie, les gens sur le navire vont nous entendre, et qu’ils vont venir nous aider.

Jimmy échangea un regard grave avec son grand-père, puis il se mit à crier en faisant de grands gestes en direction du navire. Elphéas cria aussi, mais il arrêta bien avant Jimmy afin de ménager sa gorge. Marguerite resta immobile à contempler l’horizon, nullement intriguée ou affolée par les appels au secours de son ami. Elle savait que Marianne était dans le grand bateau qui se trouvait au loin, et cette certitude, à ce moment, suffisait pour la rassurer.

Jimmy cria encore, puis finit par renoncer. Le navire continuait de s’éloigner, et personne n’allait venir les aider. Il se retourna et regarda son grand-père d’un air triste.

– Ce sont des pirates, grand-père, je te le jure, dit-il. Je les ai vus avec les jumelles... Celui qui tient l’espèce de grand volant du bateau, il a des cheveux longs et un vieux chapeau, et...

Il s’interrompit en voyant Elphéas mettre les rames à l’eau, et commencer à ramer.

– C’est ma faute, dit le vieil homme en baissant les yeux. J’aurais dû savoir que je n’avais pas assez d’essence...

Jimmy pinça les lèvres, et baissa les yeux à son tour.

– Ce n’est pas ta faute, grand-père. C’est moi... C’était mon idée de partir comme ça avec ta chaloupe, je voulais qu’on se dépêche...

Il jeta un regard à Marguerite, qui lui tournait le dos et restait immobile à l’avant de l’embarcation comme une figure de proue, puis il ajouta :

– Je pensais vraiment qu’on allait réussir.»

 

Si vous voulez en savoir plus sur La quête de Marianne, vous pouvez visiter mon site internet : www.myriamplante.com/marianne

 


 

 

Commentaires