5 façons simples de ne pas réaliser ton rêve

 


1. Ne pense jamais à ton rêve

Quelle perte de temps, penser et réfléchir à notre rêve. Tout est dans l’action, dans l’arène ! Il y a tellement de fainéants qui tombe dans la lune, sté !

C’est plutôt caricatural comme message. L’action c’est bien. Structurer l’action est aussi une bonne façon de progresser dans ses projets. Cependant, on parle très peu de la préparation mentale avant de passer à cette action. La non-action c’est une action, comme ne rien faire c’est faire quelque chose. 


Il n’est pas rare de me voir bien installer dans mon divan et réfléchir. ( Je n'ai jamais de page blanche dans l'écriture de mon histoire, pourquoi selon vous ? ) Bien sûr, je fantasme comme tout le monde aux perspectives d’un roman à succès. Je me perds aussi dans ma tête à la rencontre de mes personnages et des prochaines tortures que je leur ferais endurer…

Le boulot d’un écrivain ne commence pas sur une page vierge. Le boutlot de l'écrivain commence dans sa tête, dans son corps et dans ses tripes.

Je ne déroge pas de ce spécialiste de la pensée d’écrivain (e) . Je crois qu’il a su mettre en lumière et continu encore de le faire, de vivre, expérimenter, discuter de ce qui anime et vit dans l’esprit d’un passionné d’écriture.

Deux sources à ne pas négliger: 

 

2. Ne donne aucun moment à ton rêve

Tu viens de donner 8 heures de ta journée à une entreprise ( à un gros bâtiment de béton). Tu es fatigué ( e) et tu veux seulement t’asseoir devant la télévision pour décompresser. Tu as le droit. Tous les jours, tu en as le droit. Et ça, c’est si tu n’as pas les courses à faire, le ménage, les enfants, le copain (e ), les amis, la famille…

Si tu es incapable de mettre du temps à ton horaire, tu n’avanceras jamais rien. Tu n’auras que tes fantasmes.

Si tu es incapable de mettre un moment précis dans ta semaine, c’est simple, écrit tous les jours. C’est régulier et tu le ressens quand ça fait deux jours que tu n’as pas osé regarder ton texte.

Si tu es du genre l'affluence de dernière minute, c’est parfait, engage-toi un coach qui va te soutenir dans la régularité d’atteindre des objectifs. Pire, il va te donner des devoirs à faire avant la prochaine séance, tu seras peut-être à la dernière minute encore, mais tes projets vont avancer ! ( Il pourra même te donner des outils pour t’en débarrasser plus vite, tiens !)

 

3. Réalise tout par toi-même

Je le sais, on est mieux servis que par soi-même. Les autres, ça coûte chers pis sont aussi frustré que toi dans leur art et ce n’est jamais le produit final que tu attendais. 

Et si tu sélectionnais avec soin ceux qui t’alimentent positivement ?

Être soutenu est une émotion indescriptible.

Avoir des collaborateurs te permet d’avancer parfois plus vite et souvent plus loin.

Parler aux personnes qui ont une spécialité à marchander peut t’enrichir. ( Tu n’es pas obligé d’accepter l’offre du premier charlatan qui passe)

Si tu as une tâche qui t’emmerde royalement, apprend et délègue. Sinon apprends à la faire vite et passe à la prochaine. Automatise ce qui est long et que la compétence t’est acquise.

4. Accepte l’inévitable échec

Tu vas échouer après tout, c’est un petit rêve tout riquiqui sans talent que tu alimentes. Ça va finir dans le mur c’t’affaire-là !

Tu sais quoi ? Tu as probablement raison; L’échec sera sur ta route inévitablement. Tu remarqueras qu’il y aura toujours une personne plus talentueuse que toi. Tu peux toutefois changer la définition que l’échec à pour toi. Change du même coup ta perception du succès. En lisant des biographies sur les personnalités que tu admires, tu réaliseras que tout n’est pas blanc ou noir. Ces nuances t’appartiennent.

Je te conseille ce livre: 

https://deverdun.leslibraires.ca/livres/le-pouvoir-de-l-echec-arnaud-granata-9782897054786.html

 

5. N’investis jamais en toi

Prends ta pilule, pis accepte ton destin !

En fait, as-tu pensé te former ? As-tu pensé expérimenter d’autres facettes créatives et logiques de ta personne ?

Changer de chapeau peut faire du bien et permet d’élargir ses horizons. Je pense souvent par exemple que la science de la gestion a voler ses concepts à d’autres vraies sciences ( je pourrais être crucifié sur la place publique pour cela). N’empêche qu’utiliser certaines méthodes me permettent d’avoir un regard différent sur mon métier d’écrivaine qui va au-delà du titre d’artiste.

Récemment, je lisais les 100 conseils pour investir de Warren Buffet et cette phrase m’a interpelée :

 Je passe énormément de temps à lire. Je lis au moins 6 heures par jour, peut-être plus. Après je passe 2 heures au téléphone. Le reste du temps, je réfléchis. 

Avant d’investir dans une affaire externe à nous, il est préférable, voire recommandé par un consensus, d’investir en soi d’abord. On ne peut s’obliger à écrire 8 heures de temps pour créer LE chef-d’œuvre. Le chemin pour terminer un manuscrit est hasardeux, prenez le temps de découvrir vos champs de compétences, vos intérêts et les élargir.

Écriture et finance semblent si éloignées l’un de l’autre quand on y pense, n’est-ce pas ?

Vous réaliserez que la première chose que quelqu’un vous dira, tout de suite après avoir présenté vos premières et fragiles paragraphe d’un texte chéri c’est : Tu fais beaucoup de fautes ou sa variante, c’est une belle passion l’écriture, mais il te faut un vrai métier.

Surtout, éloigne-toi de toutes les nouvelles connaissances que tu pourrais apprendre ! 

( clin-d’œil. Clin-d’œil)


 ** Bonus : Ne t’amuse jamais **

 L'écriture est un sujet sérieux !



L’écriture est un sujet inépuisable ! Cela goûte si bon par moment ! Oui, l’imagination, ce flux d’idées qui s’emboitent à merveille sur un texte est stimulant, jouissant ! Une phrase bien tournée du premier coup (rarissime, mais possible) avec l’impact désiré sur le lecteur me rend dans une joie immense.

C’est important de s’en souvenir.

C’est primordial de rire de nous déroute de clavier trop excité.

C’est essentiel de vivre l’effort joyeux de notre parcours, d’en apprécier les moments et de permettre au jeu de participer à notre quête de sens.

Et ainsi, tout parait si magique...





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