Un "happy ending" ou non?

J'ai écrit mon premier roman suite à ma déception face à la fin dramatique de #Clexa dans la série The 100. Cette finalité avait tellement été controversée et décriée. Elle s'ajoutait aux nombreuses histoires d'amour entre femmes qui se terminaient mal. Il y avait toujours de la tricherie, le mensonge ou la mort pour déterminer une intrigue dans les histoires d'amour lesbiennes que je suivais.


En écrivant mon premier roman, j'avais donc envie de créer une histoire positive entre deux femmes qui étaient les personnages centraux d'un récit. Bien que j'avais tenté d'inclure un "punch" à ce premier opus, j'ai quand même opté pour ce que je trouvais qui faisait défaut un peu partout : une fin heureuse entre deux femmes!


Pour moi, c'était inimaginable de terminer mes romans différemment. Tout ce que je voulais c'était du positif et de l'amour! Mais voilà que pour mon projet actuel, je me retrouve confrontée à une idée de finale bien loin du "happy ending" habituel que l'on pourrait lire normalement (merci à ma bêta-lectrice pour le "brainstorming")

Peut-on avoir l'amour sans l'eau fraiche?


Et si les personnages s'aimaient, mais ne pouvaient pas terminer ensemble?

Et si la mort venait se mettre dans le chemin du bonheur de mes personnages?

Guillaume, sur Twitter, me disait apprécier les fins "douces-amères". Lorsque je lui ai demandé de m'expliquer en quoi cela consistait, il décrivait cela en disant : 


"Je dirais que c'est mélancolique avec une petite note d'espoir. Ni un "happy ending" ni une fin dévastatrice."



L'idée de la finale de mon projet actuel discuté avec ma bêta-lectrice me plaît, mais satisfera-t-il un lectorat habitué à des "happy ending" conventionnel?

Et vous? Êtes-vous plus "happy ending" ou ouvert à une finale surprenante et déroutante?
















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