Coq ou Hibou ?




Chaque individu à ses particularités et dans l’écriture c’est aussi vrai ! Nos horaires influencent grandement notre capacité à s’asseoir et construire nos histoires. Prenez-moi par exemple, j’apprécie me lever tôt, avant même que le soleil ne se découvre pour composer. Le calme et savoir la ville endormie m'émerveille. Je me sens disponible et les pensées fusent à toute allure. Le soir, après le boulot, c’est moins sûr. La fatigue, les frustrations de la journée et les combats que j’ai mené tout au long de celle-ci me bloquent l’envie d'écrire. La semaine, je me bagarre avec moi-même pour poser mes fesses sur une chaise et avancer mes projets.


Donc être du matin, du soir ou de la nuit, ça dépend de chaque personne, mais avec nos vies remplies comment parvenir à un équilibre ? Sans mettre de côté la famille, les amis (es), carrière ou autres activités. 


La solution je ne l’ai pas trouvé. J’ai des amies écrivaines qui ont leur propre rhytme, focus sur l’écriture à fond, accepte des petits boulots ici et là. D’autre ont des horaires de soir ou de nuit. Encore, certain écrit au travail à leur pause ou à tous ces petits moments disponibles dans leur journée. Alors que moi, si je n’ai pas cinq heure ou six heure de disponible pour faire ma séance, je n’y arrives pas. Je me lève en semaine à 5 heure, dois-je me lever encore plus tôt ? C’est du délire. En ayant un travail de 35 h/ semaine, j’ai composé avec ma fatigue du soir. Les fins de semaine, je me gâte ! 


L’important je crois c’est de faire un choix qui vous convient. D’accord ce ne sera peut-être pas l’idéal. On rêve tous d’avoir un chalet en montagne et être payer pour écrire. Et n’avoir que ça, du temps. ( et le majordome pour amener le café et le croissant évidemment). Dans la réalité, c’est autre chose qui se passe. Avant d’en vivre pleinement, il faut se restreindre au contrainte du quotidien. Lentement, mais sûrement. Ce n’est pas une course, sauf contre vous-mêmes. Votre style de vie vous appartient, crééez-le ! Rien demeure figé dans le béton. Tout se change. 

Et vous, coq ou hibou ? Encore, êtes-vous encore comme moi, à jongler ici et là à essayer de capturer le temps ?





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