Pourquoi j'ai choisi d'être éditée...

Avant tout pour l'argent!


Je sais que ça fait raide et bizarre que je vous lance ça dès la première ligne de cet article, mais c'est un fait! Et je ne parle pas ici de l'argent que je pourrais empocher, mais surtout celui que je n'avais pas pour investir dans l'autoédition.

Au fil des discussions avec plein de gens autoédités sur les médias sociaux, j'en étais venue à la conclusion que pour avoir un produit de bonne qualité, cela demandait beaucoup d'investissement financier. Pour une belle couverture, pour la correction du texte, pour la publicité, toutes les étapes demandaient l'ajout d'argent que je n'avais pas. Et il n'était pas question que j'investisse à crédit. J'ai lu plusieurs histoires d'auteurs pris avec leur boite de romans à la maison, incapable de les vendre...

Être publiée m'a donc enlevé un poids sur les épaules, un poids financier. Ce n'était pas moi qui devais investir et au risque de ne recevoir aucune redevance, j'avais au moins la tranquillité d'esprit face à mes finances.

La visibilité



Voilà un deuxième point qui s'apparente au premier. Dans n'importe quelle sphère de la culture, trouver une façon de se démarquer n'est pas évident. Être publiée me permettait une certaine visibilité que j'aurais dû assumer moi-même en autoédition. Je constate que la lutte est féroce sur les médias sociaux entre les auteurs. (une lutte amicale bien sûr.. :P) Beaucoup d'autoédités, mais aussi certains édités, publient tous les jours des informations sur leur roman. 

Comment alors sortir du lot? Ce n'est pas évident. Outre se faire un "réseautage", il reste à payer de la publicité. On en revient donc à l'argent. En étant éditée, cela me permettait d'avoir une certaine visibilité de plus qu'en autoédition grâce aux publications de ma maison d'édition et son implication dans des activités littéraires comme le Salon du livre LGBTQ de Montréal.

Mais ne vous m'éprenez pas, ce n'est pas parce que je suis éditée que je ne dois pas rien faire pour me faire remarquer. En discutant avec une collègue auteure, publiée chez un grand éditeur québécois, la réalité est pareil partout. Le monde du livre est contingenté de nouvelles histoires chaque semaine. J'ai opté pour l'édition qui offre une fenêtre de plus pour se faire remarquer, mais le travail ne s'arrête pas là. Ce n'est qu'un outil de plus pour réussir à sortir du lot! :-)

En conclusion

Si je n'avais pas réussi à être éditée, je n'aurais tout simplement pas publié de roman. Du moins, ce n'était pas à l'époque une de mes options. Aujourd'hui encore, je ne crois pas que je m'autoéditerais. Il existe sans doute bien des options dites gratuites ou moins dispendieuses, mais je ne serais pas capable de ne pas mettre l'argent nécessaire pour offrir un roman digne de ce nom.

Et vous? 

Êtes-vous édités? AutoÉdités?

Lisez-vous des romans autoédités parfois ou juste ceux publiés par des maisons d'édition?


***Karine et Myriam, mes deux collègues sur ce blogue, pourraient démystifier l'autoédition, car elles ont toutes les deux publié par elles-mêmes des histoires de leur crue. Ce que je vous ai écrit dans cet article n'est que mon ressenti à moi et mon expérience personnelle. Plusieurs auteurs autoédités ont connu un franc succès, tout n'est pas négatif! :-)****

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