Le danger de se comparer...

Dans la vie, on se compare constamment. Avec les médias sociaux, c'est encore pire. La vie des autres semble toujours plus heureuse que la nôtre! Le gazon du voisin est-il plus beau que le mien? On évalue les personnes autour de nous afin de voir si nous sommes mieux ou non qu'eux.... C'est la même chose en écriture!

Personne n'écrit de la même manière. Vous ne trouverez pas, je crois, deux auteurs qui ont le même style. Même si nous nous inspirons chacun d'un auteur fétiche, nous sommes tous uniques. 

Malgré tout, un danger subsiste lorsqu'on écrit des livres : la comparaison. Autant les autres peuvent tenter de trouver des similitudes entre différentes oeuvres d'auteurs variés autant les auteurs eux-mêmes peuvent se comparer entre eux.

Si certains vous disent le contraire, c'est impossible. Tous les auteurs regardent, un jour ou l'autre, ce que fait son voisin. Je suis la première à le faire! Bien que je suis très heureuse pour mes collègues, j'ai toujours un petit pincement lorsque je vois le nombre de mots écrits par ces dernières et qu'elles publient fièrement sur les médias sociaux. Je me mets donc, à ce moment, une pression énorme d'atteindre les mêmes standards. Lorsque je n'y arrive pas, je déprime le temps et me décourage...

Jusqu'à ce que je me souvienne pourquoi j'écris : le plaisir! Il est si facile de comparer ses oeuvres et ses méthodes de travail, mais il faut réussir à trouver cette technique qui nous est propre. Bien sûr que j'aimerais écrire des briques de 500 pages ou des sagas de 10 tomes, mais est-ce que cela gâcherait mon plaisir de devoir me forcer pour atteindre ces objectifs? Considérant qu'écrire des romans n'est pas mon métier premier, je dois régulièrement me ramener à l'ordre lorsque je me décourage et déprime. L'important, c'est le plaisir, point final!

À tous ceux qui veulent écrire, je n'ai qu'une chose à dire : n'oubliez pas de vous amuser!