L'écriture et la météo!

Quelle belle manière de commencer ma collaboration sur ce blogue qu'en discutant avec vous de la pluie et du beau temps?

Je trouve le "timing" parfait parce qu'on peut enfin dire que la saison estivale est commencée au Québec. Une déprime  nationale se faisait de plus en plus sentir et devenait de plus en plus pesante. Il était temps que les chaleurs arrivent sinon on aurait pu croire que le Québec en entier se serait mis sur les antidépresseurs!

Si la météo joue sur notre humeur, quel est son impact sur  la création des auteures inconnues comme nous?

C'est un fait : vivre de son art n'est pas donner à tout le monde! Je ne connais pas le chiffre exact, mais je suis prête à parier que seulement 5% (peut-être un peu plus) des auteurs au Québec vivent de leur plume. Cela veut dire que pour ces chanceux de l'écriture, créer des livres, c'est leur travail à temps plein.

Pour le reste de la majorité, cela demeure un passe-temps, une passion et un investissement en temps. Nous nous berçons dans l'espoir d'atteindre cet ultime rêve de vivre de notre art. Nous prenons tous les moments possibles pour écrire malgré la fatigue engendrée par les aléas de la vie et nos journées dans notre "vrai" travail, essayant de résister aux tentations extérieures comme Facebook, la télévision ou autre distraction.

Lorsqu'on réussit à mettre de côté les pollueurs de la concentration, voilà qu'une autre difficulté s'offre à nous : la météo!

Lorsqu'il fait gris, on déprime. Lorsqu'il fait beau, on n’a pas le goût d'écrire. Voilà pourquoi la majorité des auteurs sont plus prolifiques le soir ou la nuit! La météo nous touche moins lorsqu'il fait noir! 

Alors, chers amis, la météo vous touche-t-elle dans vos lectures? Lisez-vous plus quand il fait gris ou beau soleil?