Apprendre à échouer



Chaque fois que je me représente mon échec et ma réussite, c'est cette image qui tourne dans ma tête.  Des mains sales et le bordel est pogné dans toute la pièce ! J'ai mis tout sans dessus-dessous. Toutefois, je sens la tâche accomplie. Pourquoi ? Parce que j'ai bien échoué ! 

Oui. Oui. L'échec ! 

Il n'y a pas une seule façon d'écrire; Il y en a des centaines voire plus. Le plus important à savoir au début de cette aventure, c'est que vous essayez et que c'est normal d'avoir l'impression d'échouer

Et si l'échec était en fait mal perçu?

On voudrait sincèrement réussir tout du premier coup, n'est-ce pas ? Être compris ? Être lu ? être... ouais... peut-être un peu admiré ? Une petite notoriété ici et là...

Écrire n'est pas une ligne droite. 
Écrire n'est pas un savant calcul.
Il n'y a pas de recette miracle. 

Il n'y a que le temps, l'énergie et l'effort.

Nous allons échoué.
Certain plus que d'autre.
L'un mieux que l'autre.

Mais rassurez-vous, l'échec n'a pas le sens qu'on à tendance à lui donner. Dans l'échec il y a l’expérimentation, les différentes versions, les découvertes, l'apprentissage de notre métier... L'échec c'est accepter qu'une façon ne fonctionne pas pour le moment. 

Échouer veut dire : « essaye autrement ». 

Dans nos sociétés, se montrer avec des défauts, un passé chaotique, des peines, des imperfections... sont synonymes d'échec (de faiblesse). Mais dans l'écriture, l'apprentissage de l'échec, de la différence sont certainement... des forces ! 

Tant que vous acceptiez d'apprendre à les accepter. 
Tant que vous écrivez en sachant que l'échec n'est pas la fin de votre passion.
Tant que vous acceptez que l'échec est simplement une méthode parmi tant d'autre, inadéquate, pour le moment, dans ce cas précis.
Et que la seule chose à retenir de cet article c'est que si ça ne fonctionne pas, il vous est possible de tenter votre histoire d'une autre façon.

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