«Vous ne pouvez pas contrôler ce qui vous arrive, mais vous pouvez contrôler votre attitude envers ce qui vous arrive. Vous saurez maîtriser le changement plutôt que de lui permettre de vous maîtriser.»
- Brian Tracy
Vous avez peut-être déjà entendu cette citation, ou d’autres
semblables. Je pense que ça vaut la peine de se le rappeler une fois de temps
en temps : on ne peut pas contrôler les situations, ni les réactions des
gens, ni, bien sûr, la météo.
Par contre, on peut contrôler notre manière de réagir
face à une situation, notre manière d'agir devant les comportements des autres, et
nos plans qui doivent parfois s’adapter à la température, et non l’inverse.
Un certain virus que je ne nommerai pas a placé notre
belle planète dans une situation bizarre, qui peut sembler inquiétante, ou
démesurée. Pour ma part, je pense que oui, c’est important de prendre la
situation au sérieux, mais qu’il ne faut pas pour autant s’empêcher de vivre,
de rêver, de travailler, et de trouver quelques points humoristiques dans ce
qui se passe. (Ici, je pense particulièrement de la pénurie de papier de toilette...)
Mais essayer de contrôler nos réactions, et faire le
choix de développer une mentalité qui nous aide plutôt que de nous nuire, ça
peut nous être utile dans la vie de tous les jours.
Ça peut aussi, bien sûr, nous être utile quand on est
auteur.
Une pensée désagréable qui me suit depuis très
longtemps, c’est l’idée que personne ne s’intéresse à ce que je fais.
Ce n’est pas facile de promouvoir ses livres quand une
petite voix dans notre tête nous répète qu’ils n’intéressent personne de toute
façon. Et quand on ne reçoit presque aucun commentaire sur nos livres, ça
devient très facile de prendre pour acquis que c’est parce qu’ils n’intéressent
personne, ou pire encore, que personne ne les apprécie.
Ça fait un bout de temps que je me dis qu’il faudrait
que j’arrête de penser ça... Mais cette année, grâce à différentes ressources
et différentes réflexions (entre autres choses, ma lecture en cours du livre Everything
is Figureoutable de Marie Forleo) j’ai décidé d’essayer de changer cette
mentalité.
Au lieu de continuer à me dire que mes livres n’intéressent
personne, je veux me dire que je n’ai simplement pas encore trouvé mon public
cible, mon client idéal.
C’est pour ça que j’ai récemment organisé un
«Concoursondage» pour questionner les gens qui me suivent déjà en ligne sur ce
qu’ils aiment. C’est pour ça aussi que je me suis lancée dans un grand projet
de rénovation de mon site internet.
Me dire que c’est à moi de trouver, de rejoindre, et d'attirer les
personnes qui aimeront mes livres, c’est plus utile que de me dire que personne
n’aime mes livres. Ça me donne une mission à accomplir!
Et vous, avez-vous des pensées nuisibles que vous
aimeriez changer?
Si, par exemple, vous vous dites quelque chose du
genre «ça ne me sert à rien d’écrire, je ne suis pas bonne», vous pourriez plutôt
essayer de vous dire «je n’écris pas aussi bien que je le voudrais pour le
moment, mais je vais continuer à écrire dans le but de m’améliorer.»
Ça sonne beaucoup mieux, n’est-ce pas?
Excellent article! Pour la dernière portion, je suis la première à me remplir la tête de pensées négatives. Moi je ne me dis pas que je n'intéresse personne, mais je me compare avec mes collègues de ma maison d'éditions et je me déprime en me disant que je ne suis pas aussi populaire que les autres... mais, il faut garder le cap sur notre plaisir d'écrire! Lâche pas!
RépondreEffacerNe lâche pas non plus! :) C'est en effet le plaisir d'écrire qui doit rester le plus important, il ne faut pas que ça devienne déprimant ou stressant...
EffacerOn lutte contre nos propres désirs et la réalité. Parfois, faut juste réussir à s'isoler et continuer quand même. ;) Lâchez-pas les filles ! Un mot à la fois !
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